Plus de 600 migrants sub-sahariens dont 37 burkinabè ont été refoulés ces derniers jours de l’Algérie. Une expulsion de plus de ressortissants en majorité d’Afrique de l’Ouest qui sont, à présent, arrivés sur le sol nigérien.
Quelque 669 personnes ont été éjectées cette semaine du territoire algérien puis déversées au Nord du Niger. Parmi eux figurent des ressortissants d’Afrique de l’Ouest dont 37 Burkinabè, 286 maliens, 166 guinéens, 27 Sénégalais, 25 Béninois, deux Nigériens. Aussi, des migrants d’Afrique centrale avec 14 Camerounais ont été enregistrés.
Également, on cite 22 Ivoiriens, 21 Gambiens, 21 Soudanais, 19 Nigérians et 14 Sierra-léonais. En outre, des ressortissants du Tchad, de la Mauritanie, de la Guinée-Bissau, du Libéria ainsi que du Togo font partie des refoulés de l’Algérie. De ces personnes on dénombre 648 hommes, 14 femmes et 5 mineurs.
Selon les autorités de Niamey, les migrants sont arrivés «à pieds», le samedi 17 septembre dernier à Assamaka, une petite ville située dans la région d’Agadez au Nord-Ouest nigérien, une zone frontalière avec l’Algérie.
«Nous sommes disposés à leur apporter une assistance. Les migrants qui souhaitent intégrer notre programme d’aide au retour volontaire peuvent être admis au niveau de notre centre de transit d’Assamaka», a par ailleurs déclaré l’Organisation internationale des migrations (OIM).
Ce n’est pas, cependant, la première fois que l’Algérie n’ayant n’a pas de procédure d’asile refoule des migrants sub-sahariens. En effet, plus de 800 migrants illégaux d’Afrique de l’Ouest, en majorité des Nigériens, avaient été refoulés par Alger il y a moins de trois semaines.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)