«Eviter à tout prix le bain de sang», conseille cette source bien introduite qui vient de se confier à Wakat Séra qui a essayé d’en savoir un peu plus sur les rumeurs de coup d’Etat au Niger.
«Tôt ce mercredi matin, des éléments de la garde présidentielle (GP) ont engagé un mouvement d’humeur anti républicain et tenté en vain d’obtenir le soutien des Forces armées nationales et de la Garde nationale. Le Président de la République et sa famille se portent bien.» L’information obtenue de cette source proche des Forces armées nigériennes, constitue une preuve supplémentaire d’une situation inquiétante que vit, le Niger déjà confronté aux attaques terroristes qui endeuillent les Forces de défense et de sécurité et les populations civiles. En rajouter à cette mauvaise passe ne peut que compliquer la vie du citoyen lambda et même servir le chaos dans la sous-région.
Il urge donc que les uns et les autres sachent raison garder pour l’intérêt général national. Surtout que, toujours selon notre source, l’Armée et la Garde Nationale seraient «prêtes à attaquer les éléments de la GP impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments.» Fort heureusement, au moment où nous tracions ses lignes, des pourparlers sont en cours, selon notre source.
On remarque que cette source rejoint les informations figurant sur la page Facebook de la présidence du Niger.
La situation reste volatile et nous y reviendrons au fur et à mesure de son évolution.
Des membres de la garde présidentielle nigérienne avait bloqué, dans la matinée du mercredi 26 juillet 2023, l’accès à la présidence, selon AFP qui cite une source proche de cette institution.
Selon la présidence nigérienne sur sa page Facebook, c’est « un mouvement d’humeur anti-républicain » que des éléments de la Garde présidentielle (GP) ont engagé et « tenté en vain d’obtenir le soutien des Forces armées nationales et de la Garde nationale ».
« Le Président de la République (Mohamed Bazoum) et sa famille se portent bien », poursuit l’écrit de la présidence qui déclare que « l’ Armée et la Garde Nationale sont prêtes à attaquer les éléments de la GP impliqués dans ce mouvement d’humeur s’ils ne reviennent pas à de meilleurs sentiments ».
Mais selon nos confrères de l’AFP, au moment où ils écrivaient la dépêche, il n’y avait pas de dispositif militaire particulier dans le secteur et les gens vaquaient à leurs occupations.
Le Niger fait face à des attaques terroristes tout comme ses voisins du Sahel, le Mali et le Burkina Faso où le contexte sécuritaire a entrainé des changements par la force à la tête de ces pays.
Par Wakat Séra
