Deux institutions ont vu le jour, le jeudi 16 novembre 2023, au Niger. Conduits par le nouvel homme fort du pays, le général Abdourahamane Tchiani, les cérémonies de leur installation ont été diffusées, à Niamey, en direct à la télévision publique (RTN).
Deux institutions ont été installées, le jeudi 16 novembre 2023, par le président du régime militaire du Niger, le général Abdourahamane Tchiani. Cela s’est matérialisé par des cérémonies d’installation qui se sont déroulées à Niamey et retransmises en direct à la télévision publique. Y étaient présents, des chefs militaires, des membres du gouvernement, des chefs traditionnels, des responsables religieux et des diplomates étrangers.
Récemment créées, la Cour d’État et la Commission de lutte contre la corruption remplacent des instances dissoutes depuis le renversement, en fin juillet dernier, du président élu, Mohamed Bazoum.
La Cour d’État, une institution dirigée par le magistrat Abdou Dan Galadima, remplace désormais la Cour de cassation et le Conseil d’État dissous après le coup de force militaire.
Quant à la Commission de lutte contre la corruption, la seconde implantation étatique de la junte au pouvoir, elle aura pour mission principale, le recouvrement de tous les biens publics illégalement acquis et/ou détournés au Niger, selon l’ordonnance qui organise les pouvoirs publics pendant la période transitionnelle.
Une transition dont la date n’est guère jusqu’à présent définie même si le général Tchiani avait annoncé peu après sa prise de pouvoir qu’elle n’excédera pas trois ans.
Pour rappel, depuis le coût d’État qui a eu raison du président Mohamed Bazoum, renversé et placé sous surveillance dans sa résidence présidentielle, le régime militaire avait annoncé son intention de le poursuivre pour «haute trahison» et «atteinte à la sûreté» du pays.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)