La chasse à l’homme se poursuit au Nigeria au lendemain de la tuerie de masse qui a fait des dizaines de morts dans une église de l’État d’Ondo, à Abuja, lors de la messe de Pentecôte, en vue de mettre la main sur les assassins, a rapporté VOA le mardi 7 juin 2022.
Au moins 21 personnes ont été tuées dont de nombreux enfants, selon le bilan fourni par les autorités locales suite à l’attaque par des assaillants qui ont pris pour cible l’église catholique Saint François dans l’État d’Ondo, dans le Sud-ouest du Nigeria.
Mais, la presse, elle, fait état d’un bilan plus lourd de cette tuerie qui fait l’actualité de la situation d’insécurité puisque cela pourrait menacer la tenue des élections générales prévues l’année prochaine.
Aucun groupe n’a revendiqué l’attaque survenue dimanche matin, alors que les fidèles célébraient la messe de la Pentecôte.
Cette attaque a créé de la vive indignation et de la colère qui sont largement partagées par les Nigérians.
Il faut souligner que cette attaque est survenue à quelques heures de la convention du parti présidentiel qui doit choisir son candidat pour la présidentielle de 2023.
Le pays le plus peuplé d’Afrique est depuis un certain temps le théâtre d’attaques et d’enlèvements contre rançon perpétrées par des gangs armés, principalement au Nord-ouest.
« Il y a une semaine, le chef de l’Église méthodiste du Nigeria a été enlevé avec deux autres religieux dans le sud-est du pays. Selon le religieux, une rançon de 240.000 dollars a été payée pour sa libération et celle de ses compagnons », a révélé le site américain.
Deux autres prêtres catholiques enlevés à Katsina, l’État d’origine du président Muhammadu Buhari, dans le Nord du pays, sont toujours aux mains de leurs ravisseurs, lit-on aussi dans le média.
Par Bernard BOUGOUM