Un soldat burkinabè, le caporal Ibrahim Yamwéogo a été tué samedi 14 avril 2018, dans une attaque qui a visé des camps de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) et de la force française Barkhane à Tombouctou, dans le Nord du Mali.
Dans cette attaque où une quinzaine d’assaillants ont été tués, six autres Burkinabè ont été blessés.
Réagissant sur son compte Twitter, le président du Faso a rendu hommage au soldat tué et souhaité prompt rétablissement aux blessés.
Après l’attaque de l’Etat-major général des armées du Burkina, le 2 mars 2018, c’est presque le même mode opératoire qui a été utilisé pour attaquer les camps de la MINUSMA et de Barkhane. Il s’agit d’une attaque complexe à des tirs de roquettes, véhicule piégé et échanges de tirs.
Selon les informations des assaillants qui s’étaient déguisés en Casques bleus, utilisaient des deux véhicules dont l’un était aux couleurs des forces armées maliennes (FAMA) et l’autre était marqué UN (inscription des Nations Unies).
L’attaque qui a débuté dans l’après-midi du samedi a fait au moins sept soldats français blessés.
Le chef du département des opérations de maintien de la paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix a réagi également sur Twitter, déplorant du casque bleu et les blessés dans cette attaque. « Notre détermination à soutenir la paix au Mali reste inébranlable ».
Par Daouda ZONGO