Révélé par des symptômes de gabegie, antisémitisme, corruption et népotisme accompagnés d’hémorragie populaire, le variant Alpha tire ses origines des virus démons-crates présents dans l’Ouest de l’Afrique.
Autrefois, farouche opposant contre les régimes militaires et anti-démocratiques, sa dernière mutation prit la forme d’une dictature absolue dans l’idée que chaque libération s’obtiendra au combat avec l’ultime survivant politique.
Aujourd’hui la fin du variant Alpha apparaît comme une seconde indépendance pour les populations grâce aux actions du vaccin PCD (Putsch contre la Dictature).
Cependant, face à une certaine acceptation populaire du vaccin, serait-il véritablement une solution à l’hypertrophie de l’État?
Il est vrai que le vaccin PCD semble teinté de légitimité car certes illicite en théorie, en pratique le but recherché est la libération au moyen d’un coup d’état militaire face à un coup d’État constitutionnel. Mais quelle libération?
À l’intérieur d’un système où la soif du pouvoir et les jeux politiques incessants entre les acteurs ont atteint leur paroxysme, n’assistons-nous pas à un variant de personnes et non de mode de gouvernance, eu égard aux échecs jusqu’alors non consommés des autres variants T et M voisins?
Même s’il est malheureux de le dire, historiquement en Afrique, les dignitaires gradés aux galons de maréchal ont certes de l’audace dans le renversement des régimes mais trop peu de compétences dans la gestion de la cité, malgré leur appétence pour les costumes et cravates dans le fauteuil présidentiel.
En tout état de cause, la fin du variant Alpha est une série qui s’ajoute au remake actuel de crises dans la sous-région, gage et synonyme véritable que le présidentialisme dans sa forme extrême atteint ses limites dès lors que l’action militaire reste la seule carte à jouer.
Aussi, devrions-nous rester attentifs sur deux éléments intrinsèquement liés à l’analyse du variant Alpha:
On ne saurait compter sur l’exemplarité des chefs d’États de la zone qui, à trop vouloir prendre des sanctions d’un formalisme dubitatif se barricadent contre le cyclone PCD alors que la prolifération des variants dans l’ouest africain consolide la pierre du néocolonialisme dans lequel ce qui dessert pour l’un sert les intérêts de l’autre.
Enfin, ces évènements qui se déroulent entre Alpha et sûrement Oméga nourrissent les idées des hommes en tenue autour des chefs d’États. A qui donc le tour?
C’est à suivre prochainement depuis vos positions respectives sur Nouvel Afrique–Nouvelle Génération, Émission spéciale: Quel variant pour demain?
Tall Madina
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