Les obsèques de Dj Arafat, décédé le 12 août dernier suite à un accident de moto, ont été émaillées de nombreux incidents le 30 août au stade Félix Houphouët-Boigny et le lendemain, selon plusieurs médias sur place à Abidjan. Au titre des fausses notes du dernier «concert» de Ange-Didier Houon, un «chinois», nom donnés aux nombreux fans de l’artste du fait de leur nombre, a été interpellé avec des couteaux et des gris-gris à l’entrée du Félicia, un autre a été évacué d’urgence à l’hôpital, sans oublier qu’un autre aurait pris avec de la drogue. La partie la plus dramatique de faits c’est la profanation au cimetière de Williamsville, de la tombe de leur idole après son inhumation.
Il faut signaler que depuis l’annonce de son décès, des rumeurs persistantes faisaient croire que le corps présenté n’est pas celui de «Yorobo». Selon nos sources, cette confusion-info ou intox?- est née de la présentation sur les réseaux sociaux du corps d’un autre jeune homme décédé également par accident de moto.
Des «chinois» qui espèrent peut-être toujours que l’artiste soit encore vivant. Pour « vérifier » si c’était effectivement le corps de leur idole, après avoir profané la tombe, ils auraient ouvert le cercueil, déchiré ses habits pour avoir des preuves comme les tatouages par exemple. Après ces agissements, certains «chinois», sur des vidéos et déclarations postés sur les réseaux sociaux, ont d’ailleurs dit que ce n’était pas le corps de leur «président» qui a été inhumé dans la tombe qu’ils ont profanée.
Les autorités ivoiriennes ont pris des dispositions pour faire revenir l’ordre. La foule a été dispersée à coups de gaz lacrymogène, et certains parlent de tirs à balles réelles.
Par Wakat Séra