Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, Grand maître des Ordres burkinabè, a présidé dans la matinée du 26 septembre 2017 à Ouagadougou, un atelier national d’amendement et de validation des propositions de réformes pour une meilleure administration des Ordres burkinabè.
Cet atelier qui réunit des dizaines de participants issus de l’ensemble des composantes sociales du Burkina a pour objectif principal d’avoir une vision consensuelle des différentes réformes engagées dans le but de parvenir à une meilleure administration des Ordres burkinabè qui ont vu le jour en 1959. D’où le thème retenu : « Quelles réformes pour une meilleure admiration des Ordres burkinabè ? »
Dans son discours, le Président du Faso a rappelé aux participants que « la force et l’efficacité d’une institution résident dans sa capacité à inscrire son action dans une dynamique d’innovation et d’adaptation aux évolutions, pour mieux répondre aux aspirations ».
Il a relevé que depuis quelques années, l’administration des Ordres burkinabè présente des insuffisances et des lacunes liées essentiellement à la vétusté des textes qui réglementent l’organisation, la gestion des Ordres burkinabè ainsi que le fonctionnement de l’institution elle-même.
Face à ce constat, dira le chef de l’Etat, « la relecture des différents textes constitue un impératif pour permettre à la Grande Chancellerie d’être en phase avec les réalités et faire preuve d’efficacité dans l’accomplissement de sa mission ».
Le Président Roch Marc Christian KABORE a donc rappelé aux participants ses attentes : « Puissiez-vous alors, par la qualité de vos contributions, la pertinence de vos recommandations et la finesse de vos analyses et propositions, accompagner la dynamique engagée qui vise l’amélioration du dispositif règlementaire et organisationnel de l’administration des Ordres burkinabè ».
Selon le grand chancelier des Ordres burkinabè, le colonel André Roch COMPAORE, deux principes fondateurs gouvernent l’administration des Ordres burkinabè, à savoir l’Universalité et l’Egalité.
Cependant, a-t-il souligné, son institution fait face à d’autres préoccupations et qui devraient faire l’objet d’une attention particulière de la part des participants à l’atelier. Il s’agit par exemple de la disparité du mode de calcul de l’ancienneté pour la promotion. « Certains arrêtent le mode de calcul au 1er janvier de l’année en cours et d’autres au 31 décembre, ce qui donne une année de plus par rapport à ceux qui arrêtent au 1er janvier », a-t-il fait remarquer.
Au nombre des préoccupations figurent aussi les demandes de création de nouveaux ordres spécifiques. Il en existe actuellement huit alors que cinq autres ministères en demandent.
Il y a la conception d’un logo spécifique à la Grande chancellerie et l’élaboration d’un texte devant réglementer l’exécution de l’hymne national qui constituent également des préoccupations.
Autre sujet qui est soumis à l’attention des participants par le Grand Chancelier des Ordres burkinabè, c’est le remplacement de l’appellation « Ordre national » par « l’Ordre de l’Etalon », afin de se conformer aux deux recommandations de la conférence des grandes chancelleries des Ordres nationaux d’Afrique francophone subsaharienne et de France.
L’atelier prendra fin le 28 septembre prochain par l’inauguration du nouveau siège de la Grande Chancellerie.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso