A Ouagadougou dans la soirée du 27 décembre aux environs du siège d’une société de téléphonie mobile, un groupe de six personnes, parmi lesquelles un Européen, s’est rendu dans un débit de boisson. Rapidement, le serveur nettoie les chaises et invite ses clients à prendre place. Ce qu’ils ont fait en lançant leur commande. Le garçon s’exécute. Et de la même manière, il se rend disponible pour les autres commandes de ces clients comme avec les autres présents au même moment.
Les échanges étaient bruyants, les bières s’enchainaient et le serveur s’en frottait les mains au regard du contenu de sa caisse qui prenait des proportions. Au moment de payer la facture, l’Européen se propose de régler et remet un gros billet au serveur.
Il se trouve que la valeur de la coupure remise dépassait le montant des factures et le serveur a été autorisé à empocher la monnaie, en guise de pourboire. Mais quelque temps après, l’un des membres du groupe, un Africain, est revenu réclamer la monnaie restée. Il s’en est suivi une discussion, mais qui n’est pas allée loin, car celui qui réclamait ne voulant pas que les autres clients soient mis au courant de son entreprise. Le serveur visiblement très remonté lui a demandé s’il ne sait pas ce qui veut dire pourboire.
Par Boureima DEMBELE