Les responsables bancaires ont affirmé ce vendredi 18 août au ministre burkinabè de l’Economie, des Finances et du Développement (MINEFID) Hadizatou Rosine Coulibaly/Sori que leurs institutions ont été « profondément affligées » par la fusillade du restaurant-café Istanbul au centre-ville de Ouagadougou sur l’avenue Kwamé Nkrumah qui a fait 18 morts dont dix Burkinabè, le dimanche 13 août 2017.
Conduite par le président de l’Association des professionnels des banques et établissements financiers (APBEF) Martial Goeh-Akue, la délégation a exprimé la « compassion et la solidarité de la profession bancaire à l’endroit du gouvernement, du peuple burkinabè, des familles des victimes et des blessés », à la suite de l’attaque « terroriste ».
Pour l’APBEF, « l’affliction ne doit pas conduire à la peur», condamnant « fermement cet attentat odieux, lâche et barbare ».
Selon la délégation, la « profession bancaire a été profondément affligée » par cette agression. Malgré cela, « toutes les banques avaient ouvert le lendemain de l’attentat, en signe de solidarité et de soutien à l’économie » nationale, ont affirmé les responsables de la profession bancaire.
Selon Martial Goeh-Akue, la profession bancaire s’est « engagée » à financer l’économie nationale et les projets structurants du Plan national du Développement économique et social (PNDES, plan quinquennal).
Par ailleurs, l’APBEF a sollicité « l’accompagnement de l’Etat pour le renforcement de la sécurité autour des établissements de crédit ».
Hadizatou Rosine Coulibaly /Sori a salué l’engagement du système bancaire à financer l’économie nationale et rassuré ses acteurs, de l’accompagnement de l’Etat pour assurer un meilleur exercice de leurs activités.
Elle a aussi exprimé aux responsables des banques et établissements financiers, la gratitude du gouvernement pour cette marque de solidarité et de compassion, en ces moments où le pays est endeuillé par les attaques des hommes sans foi ni loi.
Mathias BAZIE
