La police nationale a annoncé, le 13 octobre 2021 au cours d’un point de presse à Ouagadougou, le démantèlement de cinq réseaux de malfrats spécialisés dans les vols à l’arraché, le trafic de stupéfiants, les agressions à main armée et les cambriolages. Au nombre de 13, dont un élément des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), ces présumés délinquants opéraient tous dans la ville de Ouagadougou.
La Police nationale a affirmé, ce mercredi 13 octobre 2021, avoir démantelé cinq réseaux de malfrats suite à des opérations de bouclage et de recherches des personnes suspectes dans les zones criminogènes de la ville de Ouagadougou. Elle a présenté à la presse, ces présumés délinquants au nombre de 13 dont un membre des FDS.
Ces malfrats dont l’âge est compris entre 22 ans et 52 ans, étaient spécialisés dans les vols à l’arraché, le trafic de stupéfiants, les agressions à mains armées et les cambriolages; et opéraient tous dans la ville de Ouagadougou.
Un important lot de matériels dérobés a été saisi, suite aux opérations des unités de la Police nationale. Il s’agit entre autres, de trois pistolets automatiques, 17 engins à deux roues, 10 téléphones, 23 sachets de cannabis, quatre ordinateurs portables, un poste téléviseur, une bible, des couteaux et une arme de guerre qui est un fusil Kalachnikov AK47 N° 127293, trois chargeurs dont un chargeur garni de 13 minutions.
«On sait d’où provient la kalachnikov AK47. C’est un élément des FDS qui s’est servi de son arme pour aller effectuer le forfait. On l’a interpellé », a indiqué le commissaire central de police de la ville de Ouagadougou, Aimé Salvador Bougma.
La Police nationale a invité les populations à lui apporter leur aide à travers la dénonciation, afin de contribuer au succès de ses activités.
Pour ce faire, les personnes peuvent appeler sur des numéros verts tels le 17 17 pour la police nationale, le 16 pour la gendarmerie nationale ou encore le 10 10.
L’institution policière a aussi recommandé la vigilance aux populations qui œuvrent aux côtés des services pour combattre l’insécurité.
Par Siaka CISSE (stagiaire)