Le ministre ghanéen de la Sécurité, Albert Kan Dapaah est arrivé mardi 11 juillet à Ouagadougou, pour « une visite de travail et d’amitié ».
Accueilli par son homologue burkinabè, Simon Compaoré, M. Dapaah devrait au cours de son séjour, lui rendre visite et participer avec M. Compaoré à « une réunion de travail », selon le ministère de la Sécurité du Burkina.
Dès mercredi 12 juillet, le ministre de la Sécurité du Ghana « aura des séances de travail avec le directeur général de la Police nationale (contrôleur général de la police Jean Bosco Kiénou), le chef d’état-major de la Gendarmerie nationale (colonel Marie Omer Bruno Tapsoba) et le directeur général de l’Agence nationale de Renseignement (le colonel François Ouédraogo) ».
« Nous devons travailler à renforcer les liens de coopération et d’amitié entre le Burkina et le Ghana, et conjuguer nos efforts pour mettre fin à la criminalité », a affirmé M. Dapaah qui se « réjouit déjà d’apprendre qu’il existe un accord de coopération entre le Burkina et d’autres pays ».
Le Ghana et le Burkina qui partagent une frontière commune, ont « des liens au plan ethnique », selon le ministre ghanéen des Affaires étrangères, Shirley Ayorkor Botchway, qui a été reçu en audience le 4 avril à Kosyam, par le président burkinabè Roch Kaboré.
Le 7 janvier dernier M. Kaboré a marqué sa présence à l’investiture du président ghanéen Addo Akufo. Aussi le peuple burkinabè avait soutenu lors des élections au niveau de l’Union africaine, le candidat du Ghana qui avait postulé pour le poste de vice-président.
Daouda ZONGO