Une cinquantaine de femmes ont entamé ce vendredi 10 novembre 2017 à Ouagadougou, une formation en procédure de création d’entreprise et les avantages de formalisation, a constaté Wakat Séra.
Au cours de cette formation qui se tiendra sur deux jours, les cinquante femmes qui exercent dans l’économie informelle, seront outillées sur la démarche à suivre pour créer formellement, chacune, son entreprise, avec les avantages y afférents.
A l’issue de la formation initiée par le ministère burkinabè du Commerce, «25 femmes seront retenues, après une évaluation, (pour) être accompagnées dans la démarche de formalisation de leur entreprise», a indiqué Brama Dao, le représentant du ministre Stéphane Sanou.
Ces femmes qui seront retenues bénéficieront d’une «subvention de 35 000 francs CFA sur 40 000 francs CFA pour la création de leur entreprise auprès du CEFORE (Centre de Formalité des Entreprises)», a poursuivi M. Dao,selon qui qui elles seront, par la suite, accompagnées pour leur adhésion au Centre de gestion agréé pour les aider à tenir leur comptabilité et la gestion de leur entreprise. «Les droits d’adhésion au Centre de gestion agréé seront (aussi) pris en charge à 100%, soit 100 000 FCFA», a-t-il confié.
En plus de ces accompagnements, il est prévu également pour les 25 femmes, «des formations sur les techniques de négociation commerciale et de B to B ainsi que sur les bonnes pratiques et les normes élémentaires de qualité». Après ces formations, une autre sélection sera faite pour retenir dix personnes pour «bénéficier de petits équipements pour leur permettre de développer leur activité ainsi que leur revenu».
Au Burkina, bien que l’entrepreneuriat féminin soit une réalité, un certain nombre d’obstacles empêchent toujours la femme de jouer pleinement son rôle de moteur économique. Très peu d’entre elles exercent dans le secteur formel avec au moins 20% des entreprises formelles créées chaque année.
Par Daouda ZONGO