Depuis samedi soir, de fortes pluies s’abattent sur la ville de Ouagadougou, causant des inondations et d’énormes dégâts matériels. Ce qui fait craindre aux habitants de la capitale burkinabè, depuis ce lundi 31 août 2020, le drame du 1er septembre 2009, où de pluies diluviennes avaient fait plusieurs milliers de sans abris et trois disparus.
Alors que les Ouagavillois espéraient une pause de la pluie qui s’abat depuis samedi soir sur la capitale burkinabè, de nombreux riverains ont été désagréablement surpris par une pluie qui s’est abattue dans la matinée de ce lundi, sur près de quatre heures durant.
Des quartiers difficilement accessibles coupés du Centre-ville, du matériel emporté par les flots, des maisons envahies par l’eau, et des habitations de fortunes au bord de affaissement, c’est le spectacle désolant auquel ont assisté des habitants et riverains. La même réalité a été constatée par une équipe de Wakat Séra en plus des témoignages que la rédaction a recueillis.
C’est la raison pour laquelle les populations souhaitent être épargnés du spectre de 2009 qui a causé au moins 150 000 sinistrés.
Le 4 juillet dernier, une pluie diluvienne avait provoqué l’inondation de certains quartiers de Ouagadougou, en plus des dégâts matériels qui ont été enregistrés par endroit. L’eau avait immergé des engins à deux roues et également des voitures.
Depuis ces trois jours, la capitale burkinabè fait face à des averses rendant de plus en plus des voies principales, impraticables, et des caniveaux débordés pouvant créés par endroit des accidents mortels.
Par Bernard BOUGOUM
