Des centaines de travailleurs se sont mobilisés, ce mercredi 8 juillet 2020, à la Bourse du travail à Ouagadougou, pour le piquet de grève à l’appel de la coalition syndicale pour lutter contre la baisse du pouvoir d’achat et la mal gouvernance, entre autres.
Ce mercredi 8 juillet 2020, premier jour de grève de 48 heures décrété par la coalition de plus d’une quarantaine de syndicats, de centaine de personnes se sont rendues à la Bourse du travail à Ouagadougou pour le piquet de grève.
Cette grève est également suivie dans les différentes provinces du territoire burkinabè. Selon le porte-parole de la coalition, Bassolma Bazié, elle est même suivie dans les départements.
Les grévistes exigent la suppression de l’Impôt unique sur les traitements et salaires (IUTS), l’arrêt des atteintes aux libertés démocratiques et syndicales, l’arrêt du pillage des ressources nationales, la garantie du droit à la sécurité des populations, le respect et la mise en œuvre des différents engagements pris par le gouvernement vis-à-vis des syndicats des travailleurs.
«Si on était véritablement dans un Etat de droit, il y a des préoccupations, en principe, qu’on ne devait même pas envoyer à des gouvernants pour qu’ils puissent être interpellés et les mettre en œuvre», a affirmé M. Bazié devant les manifestants, notant que «ça devait être systématique». «Vous ne pouvez pas avoir l’autorité de l’Etat en clochardisant celui qui est chargé de façon direct mettre des décisions de l’Etat en œuvre», a-t-il poursuivi.
Le samedi 4 juillet dernier, des centaines de personnes avaient pris d’assaut la Bourse du travail, à l’appel d’une Coalition de plus de 40 syndicats signataires du préavis du 27 février 2020, pour le meeting en prélude à la grève de 48 heures sur l’étendue du territoire nationale.
Par Daouda ZONGO