Des experts du G5 Sahel ont débuté ce jeudi 31 janvier 2019, deux jours de réflexion à Ouagadougou, en prélude à la 5e session ordinaire du Conseil des ministres de la force sous régionale prévue le 3 février, pour permettre aux chefs d’Etat d’avoir des documents de base de travail. Les spécialistes auront, entre autres, à examiner des rapports dont l’état de mise en œuvre des recommandations et instructions de sessions précédentes de Conseil des ministres et le programme annuel du travail 2019 du groupe.
« Nous aurons durant ces deux jours de réunion, passer en revue toute la documentation pertinente dont l’état de mise en œuvre des recommandations et instructions de sessions précédentes de Conseil des ministres, l’examen et la validation du rapport d’activités 2018 du Secrétariat permanent (SP) du G5 Sahel, le rapport d’audit organisationnel et l’ordre du jour du prochain Conseil des ministres », a déclaré le Secrétaire permanent (SP) du G5 Sahel, le Nigérien Maman Sambo Sidikou.
La rencontre de Ouagadougou devra aussi permettre aux experts d’examiner entre autres, « l’examen et la validation du programme de travail annuel de 2019, l’examen et la validation du rapport d’exécution du budget 2018 et l’examen et la validation du projet de budget de 2019, l’examen et la validation du cadre de suivi de la conférence et coordination des partenaires et bailleurs de fonds de G5 Sahel ».
« Le terrorisme est un phénomène mondial insaisissable pour lequel on a besoin du soutien du monde entier et heureusement que le monde se mobilise », a signifié le SP du G5 Sahel qui pense que ce que la force conjointe a fait pour le moment n’est pas négligeable. « Je comprends l’impatience des populations mais on y arrive. Le plus important est que nos forces travaillent ensemble », a-t-il soutenu.
Il a invité les experts des cinq pays (Tchad, Niger, Burkina Faso, Mali et Mauritanie) a examiner sans complaisance les dossiers soumis à leur attention. Il a souhaité que la « qualité de (leurs) échanges et l’esprit d’équipe qui ont caractérisé (leur) travail en 2018 au Niger » puissent encore être le leitmotiv des spécialistes afin qu’ils laissent des documents de qualité aux participants de la cinquième session ordinaire des Conseil des ministres du G5 Sahel et de la Conférence des chefs d’Etat.
« La présidence du Niger à la tête du G5 Sahel a été une réussite », a-t-il estimé en attendant les conclusions générales des responsables du groupe dont le Burkina Faso héritera en 2019 de la présidence.
Par Bernard BOUGOUM