Après des inondations répétées au quartier populaire Patte d’Oie dans le Sud de Ouagadougou, des travaux d’assainissement de près de deux milliards de francs CFA, sont en cours d’exécution en vue de drainer hors de la ville les eaux pluviales. Le lancement a eu lieu ce samedi 17 juin 2017.
Ces travaux qui ont un délai d’exécution de six mois ont été confiés à l’entreprise COGEB International qui compte les réaliser avant le temps qui lui est imparti.
« Les conditions ne sont pas totalement réunies pour qu’on fasse le travail, mais comme nous sommes vraiment engagés à répondre aux besoins des populations, nous sommes déjà sur place nous attendons que le marché soit finalisé », a confié Parfait Badiel directeur des travaux de l’entreprise COGEB International. Les ouvrages qui devront être réalisés dans le cadre de ce projet d’assainissement sont: 1 931 mètres linéaire de caniveaux de sections diverses, 415 mètres linéaire de dalots de sections diverses, 990 mètres linéaire de dallettes de couverture, construction et bitumage en enduit superficiel bicouche de sept mètres de rue Bito long de 650 mètre linéaire, l’éclairage de la rue, quatre unités de feux tricolores, 23 panneaux de signalisation verticale et la reprise de la traversée de la rue du père Wresinki, a indiqué M Badiel.
Selon le maire central de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé, pour qui « toutes ces réalisations visent à réduire au maximum les risques d’inondations que les populations de Pate d’Oie connaissent à chaque saison de pluie », ces travaux d’assainissement seront sous « la surveillance et le contrôle du ministère (burkinabè) des Infrastructures en régie ».
Pour Rasmata Compaoré, maire de l’arrondissement 12 dans lequel s’effectuent les travaux, ce projet d’assainissement constitue un soulagement pour les populations car les inondations sont « un problème crucial (qu’elles) ont » dans la localité. Ainsi Mme Compaoré a invité ces populations « à collaborer et à respecter les consignes de l’entreprise pour éviter les désagréments durant l’exécution des travaux et surtout aider à entretenir les caniveaux ».
Par Daouda ZONGO