La police de Baskuy, arrondissement N°2 de Ouagadougou a mis aux arrêts sept individus accusés d’escroquer d’honnêtes citoyens en se faisant passer pour des spécialistes en lavage de billet de banque, a déclaré ce vendredi 21 septembre, le commissaire Constant Ramdé, face à la presse.
L’objectif de cette conférence de presse «est de sensibiliser la population sur l’histoire de billets sales à la laver, ça n’existe pas. Il n’y a pas de billets d’argent ou de billets sales à laver», a affirmé, le commissaire Constant Ramdé.
«Si quelqu’un vous approche pour dire qu’il a des billets sales issus d’une institution bancaire ou d’un pays voisin, c’est de l’arnaque, ça n’existe pas. C’est pour dire à la population de faire attention à ces genres de personnes. Et si toutefois quelqu’un vous approche pour dire qu’il a des billets sales à laver, dénoncez-le rapidement aux services de sécurité les plus proches», a conseillé le commissaire Ramdé.
La bande démantelée est composée de «sept personnes qui avaient en leur possession des fausses coupures de 100 dollars US, des faux billets de CFA et des papiers coupés en forme de billets teintés de noir et blanc-sale et d’autres matériels de produits chimiques, tout cet arsenal pour arnaquer les populations», a résumé l’officier.
Pour lui, «la contribution de la population a été pour beaucoup parce que, comme on le dit, le malfaiteur vit avec la population. C’est la population qui est capable de le dénoncer. On ne peut pas mettre un policier ou un gendarme dans chaque concession», appelant à la collaboration de la population.
La police a saisi «19 liasses de faux billets en coupure de 100 dollars US; 3 faux billets en coupure de 10 000 FCFA; 1 faux billet en coupure de 5 000 FCFA; 2 bidons d’un litre chacun contenant un produit chimique; 2 sachets noirs contenant de la poudre noire; 1 lot de papiers blanc sale coupés en forme de billets de banque et 1 lot de papiers verts coupés en forme de billets de banque», ont indiqué les conférenciers.
Ils ont invité à nouveau les populations à la dénonciation à l’aide des numéros verts que sont 17 (Police nationale), 1010 (CNVA, Centre national de veille et d’alerte) et le 16 (Gendarmerie nationale).
Mathias BAZIE