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Meeting de Zaïda: ce sera ce samedi 21 au Rond-point des Nations Unies

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Des membres du CED

Le meeting du Cadre d’expression démocratique (CED) se tiendra le samedi 21 octobre 2017 au Rond-point des Nations Unies au Centre-ville de Ouagadougou, pour «dénoncer la mal gouvernance, les attaques terroristes, les tribunaux d’exception et les détentions arbitraires», a annoncé ce vendredi 20 octobre 2017 son coordonnateur Pascal Zaïda, face à la presse.

Initialement prévue pour se tenir le 23 septembre, puis le 7 octobre, c’est finalement ce samedi 21 octobre que le CED tiendra sa manifestation pour montrer son mécontentement vis-à-vis de la mal gouvernance et autres maux qui minent le Burkina Faso.

Vu que l’autorisation de manifester à la Place de la Nation ne lui a pas été accordée par la mairie, le CED avait appelé ses militants à converger vers la devanture du palais du Moogho Naba (chef des Mossé) pour le meeting, mais là également ce n’est pas possible car le roi des Mossé est «en période rituelle».

«Nous allons tenir le meeting demain au Rond-point des Nations Unies à 8H00 (GMT)», a confié M. Zaïda pour qui, ce n’est pas la manifestation elle-même «qui est interdite», mais la tenir à la Place de la Nation. Il prévient alors qu’ «aucun (autre) attroupement dans un secteur ou dans un autre lieu que le Rond-point des Nations Unies ne relèvera  de (leurs) responsabilités». Il a affirmé au passage qu’ «aucune action contraire au développement ne saurait être tolérée».

Le coordonnateur du CED appelle « ceux qui se sont armés dans les arrondissements, les ghettos, pour affronter les gens à désarmer (car) ce n’est pas la peine ».

«Tous ceux qui sont épris de paix et de liberté et ceux qui adhèrent à l’idéal que nous avons engagé sont conviés au meeting de 30 ou 40 minutes au Rond-point des Nations Unies», a dit M. Zaïda qui précise que ceux qui ne viendront pas à la manifestation et «qui seront en train de semer des choses dans la ville, cela ne relèvera pas de (la) responsabilité (du CED)».

Selon Pascal Zaïda, «la défense d’une valeur humaine dépasse (sa) seule personne». De ce fait, il souhaite «qu’on laisse les Burkinabè mener librement leurs activités sans enfreindre à la loi». «Notre manifestation, elle est citoyenne. On ne casse pas, on ne brûle pas», a-t-il rappelé.

Quant aux différents rejets de ses demandes à manifester à la Place de la Nation, le Cadre d’expression démocratique compte engager des procédures en justice contre la mairie de Ouagadougou.

Par Daouda ZONGO