Le premier adjoint au maire de Ouagadougou, Moussa Bélèm, a inauguré ce mercredi 28 novembre 2018, au cours d’une cérémonie, l’école « Sidepassaté B », un établissement de trois classes à Nagrin, dans l’arrondissement n°7 de la capitale burkinabè. Le coût global de cette infrastructure s’élève à plus de 34 millions francs CFA, selon la donatrice madame Zanouba Omaïs, présidente de la Fondation Atef Omaïs (FATOM).
Plusieurs dizaines de personnes dont des élèves, ont assisté à l’inauguration de l’école Sidepassate B de Nagrin, un quartier situé à la périphérie Sud de Ouagadougou. C’est au total 34 988 995 FCFA qui ont été investis pour permettre aux élèves de Sidepassate B ainsi qu’au personnel d’encadrement de bénéficier de meilleures conditions d’études et de travail.
Pour Moussa Bélèm, représentant le maire central Armand Pierre Béouindé qui est en mission hors du pays, ce geste de la fondation FATOM qui a été accompagnée dans la réalisation de cette importante œuvre par l’association « La main sur le cœur », est à saluer à sa juste valeur. Il a précisé que le bâtiment est composé de trois classes, d’un bureau de la direction, d’un magasin, des armoires et de 80 tables-bancs qui permettront d’avoir un climat et un environnement studieux et aérés.
La présidente de FATOM, Zanouba Omaïs, s’est dite très heureuse et honorée pour la réalisation de ce projet qui participera au développement du pays. C’est pourquoi elle a fait sien le proverbe de Nelson Mandela qui dit que « l’éducation est l’arme la plus puissante que vous pouvez utiliser pour changer le monde… ».
« Chers élèves, ces structures ont été faites pour vous et pour vous voir étudier dans de meilleures conditions et réussir. N’attendez pas que ce soit les enseignants ou vos parents qui en assurent la maintenance », a prodigué comme conseils la présidente de FATOM aux apprenants qui semblaient attentifs à son message.
L’association des parents d’élèves a signifié que sa joie est immense pour cette infrastructure qui à n’en pas douter offrira un meilleur cadre d’apprentissage aux élèves parce que le manque de classe était une réalité.
Elle a profité de l’occasion pour réaffirmer ses doléances qui dans l’ensemble concourent à un épanouissement des scolaires et de leur environnement. Elle a notamment demandé aux autorités dont celles de la mairie centrale de faire tout pour construire dans un futur proche, les trois autres classes pour faire de l’école Sidepassaté B, un établissement primaire public complet.
Par Mathias BAZIE