Dans la soirée de ce jeudi 18 mai, une pluie torrentielle s’est déversée sur la ville de Ouagadougou où les populations n’en menaient pas large avec la grande canicule qui sévissait. Il a plu averse, mais les trombes d’eau qui ont arrosé la capitale burkinabè n’ont pas fait que du bien. En effet, en attendant de se faire une idée exacte des dégâts causés par cette précipitation, la plus importante ces derniers jours et qui pourrait bien introduire un hivernage que des spécialistes prévoient précoce, il faut dire que la capitale burkinabè a été frappée par des inondations qui ont touché plusieurs endroits.
Pont Kadiogo, Théâtre populaire, Zabr-Daaga, Dassasgho, Nonsin, Bassinko, zone du lycée Sainte Colette, pour ne citer que ces quartiers, sont, ou ont été momentanément sinistrés. Les grands carrefours et axes routiers étaient impraticables à cause des inondations, mais surtout si engorgés que toute circulation était impossible, notamment du fait des feux de signalisation qui étaient hors service. Même les piétons avaient du mal à se déplacer et trouver un taxi dans ce tohu bohu relevait du miracle. La ville de Ouagadougou a les pieds dans l’eau. C’est le moins que l’on puisse dire après près de deux heures de pluie.
Suite à cet épisode qui ressemble à une mise en bouche, il urge de prendre les dispositions adéquates afin de parer à des inondations plus désastreuses. Sinon, les mêmes causes du 1er septembre 2009 produiront les mêmes effets. Certaines populations étant toujours installées dans des zones à risque, les caniveaux étant dans leur majorité bouchés, transformés en bac à ordures et l’écoulement des eaux de pluie devenant impossible, il y a des raisons légitimes de s’inquiéter.
Plusieurs points de la ville inondés quand la pluie tombait, ce qui n’est pas sans rappeler des souvenirs du 1er Septembre 2009. Touchons du bois, mais ces images interpellent…
Par Wakat Séra