Le forum Africapacités 2023, 7e édition du genre, qui a débuté le vendredi 8 décembre a pris fin ce samedi 9 décembre. Il s’est tenu sous le thème: « Les États du Sahel à l’épreuve du défi sécuritaire et de la gouvernance: quadrature du cercle ou fenêtre d’opportunités ? ».
Ce forum Africapacités 2023 tenu les 8 et 9 décembre 2023, à Ouagadougou et qui a réuni des participants venus un peu partout de la sous région, visait à identifier les leviers d’action, les opportunités inexploitées et les solutions intégrées permettant de construire un avenir plus sûr et prospère pour les États du Sahel, sous le prisme des facteurs clés que sont « l’interconnexion des problèmes, les solutions holistiques, les opportunités dans les défis, les implications régionales et internationales et l’impact humanitaire et développemental ».
« Africapacités a été un catalyseur, de collaboration fructueuse et de solutions novatrices. Ensemble nous avons tracé la voie vers un avenir où les capacités de l’Afrique sont pleinement libérés pour créer un continent prospère », a fait savoir le directeur exécutif du Centre pour la Gourvernance Démocratique (CGD), Dr Thomas Ouédraogo dans son discours de clôture du forum.
Dr Ouédraogo a encouragé les participants « à continuer de travailler main dans la main, transcendant les frontières et surmontant les défis ». « Ensemble nous pouvons façonner un avenir où les capacités individuelles et collectives de l’Afrique sont célébrées et mises à profit pour un développement durable », a soutenu le directeur exécutif du CGD, Dr Thomas Ouédraogo.
« Nous sommes très satisfait parce que ça a été un cadre d’échange multi-acteurs, un cadre de dialogue qui a touché des questions de fond et qui propose aussi des pistes afin que nous sortions de de la situation difficile que nous traversons », a affirmé Cheickna Yaranangore, directeur pays de l’Institut néerlandais pour une démocratie multipartite.
Pour M. Yaranangore, les discussions ont beaucoup portées sur « le modèle d’Etat que nous avons et quel type d’Etat il nous faut ». Il y a aussi, a-t-il poursuivi, la démocratie, la réforme de l’armée, l’éducation, la justice, notamment, qui ont été au cœur des échanges. « On peut dire qu’on a des pistes, on a des questions encore, mais pour nous c’est un bon départ pour pouvoir construire des États solides qui puissent permettre de réaliser du progrès pour les citoyens », a-t-il dit.
Selon lui, il est prévu que le processus se poursuive avec le lobbying et le plaidoyer auprès des autorités. « Il est prévu aussi qu’à travers les résultats, qu’on puisse nourrir, chacun, nos programmes au quotidien et également de perpétuer cette tradition d’Africapacités », a-t-il signifié.
Pour Doudou Dia, directeur exécutif de l’Institut Gorée, une organisation basée au Sénégal, il s’agissait de mobilier l’intelligence collective des Africains au service de l’Afrique. Et a souligné que l’Afrique doit être le protagoniste de son propre développement, et de son propre futur. « L’Afrique doit être aussi en avant sur la scène africaine aussi bien qu’internationale en évitant la mentalité de la coercition et de la dépendance », a-t-il conclu.
Rendez-vous a été donné pour la 8e édition dont la date n’a pas été fixée pour le moment.
Par Daouda ZONGO