Ce mercredi 14 juin 2017, le Centre hospitalier et universitaire-Yalgado Ouédraogo (CHU/YO), le plus grand hôpital du Burkina Faso et le Centre-ville de Ouagadougou étaient inaccessibles entre 8H00 à 10H00 (GMT) par les usagers, à bord de véhicules personnels et des taxis. L’énorme embouteillage qui était à la cause de ce désagrément, s’est formé sous une fine pluie.
La fine pluie qui a débuté vers 6H du matin, ce mercredi n’a pas du tout arrangé les choses pour les usagers en provenance principalement des quartiers Dassasgho, Saaba, Tanghin et Kossodo (sortie Est de Ouagadougou), et qui devaient rallier le centre-ville ou rendre visite à des malades au CHU Yalgado Ouédraogo.
En cause, un embouteillage monstre créé par l’eau d’une pluie qui ne s’arrêtait pas. Le bouchon qui s’étirait sans fin a rendu toute circulation difficile, par moment impossible, sur l’avenue Thomas Sankara, empêchant, pendant plus de deux heures d’horloge, des centaines d’usagers de rejoindre leurs destinations finales.
L’avenue Thomas Sankara, très empruntée par les Ouagavillois, est connue par les usagers habituels pour ses embouteillages en de pareilles circonstances. Surtout avec la réhabilitation du tronçon Yalgado-MACO (Maison d’arrêt et de correction de Ouagadougou) reliant l’Echangeur de l’Est. Il suffit d’une barrière quelconque pour bloquer des centaines de personnes.
En plus de l’étroitesse de la voie, l’incivisme de certains usagers qui n’est plus à démontrer, n’est pas de nature à soulager le calvaire des riverains, qui sont aidés dans ces moments difficiles par les agents de la police ou de la gendarmerie ou même des Volontaires adjoints de sécurité (VADS).
Certains pointent un doigt accusateur sur la lenteur dans l’exécution des travaux de réhabilitation, mais aussi le fait qu’il n’a pas été prévu des déviations pour décongestionner l’axe.
Mathias BAZIE
