La Brigade centrale de lutte contre cybercriminalité (BCLCC) informe, dans une note datée du 1er mars 2023, de l’interpellation d’un présumé cyber escroc pour des faits d’usurpation d’identité, de chantage et de proxénétisme via les réseaux sociaux. Le prévenu âgé de 28 ans a été conduit devant le Procureur du Faso pour répondre des faits à lui reprochés, confie la BCLCC.
Fin de cavale pour un présumé cyber escroc qui s’adonnait à du proxénétisme sur les réseaux sociaux, selon la Brigade centrale de lutte contre la cybercriminalité (BCLCC) dans une note publiée le 1er mars 2023 sur sa page Facebook.
B. A. K, tel que le présente la BCLCC, est un homme âgé de 28 ans qui utilisait dans le cadre de ses opérations, 12 faux comptes dont cinq comptes Facebook, trois comptes WhatsApp et quatre comptes Tik-Tok.
Comme mode opératoire, le présumé cyber escroc se faisait passer pour une femme sur les réseaux sociaux susmentionnés qui réside dans un pays voisin et qui est à la recherche de nouvelles amitiés, explique la Brigade de lutte contre la cybercriminalité dans sa note. Ainsi, une fois le lien d’amitié établi, B. A. K communique son numéro WhatsApp à sa victime pour de meilleurs échanges.
«Quelque temps plus tard, il lui propose un “plan Bizi’’ qui consiste à la mettre en contact avec un homme pour une relation intime moyennant de l’argent selon deux options», détaille la BCLCC qui souligne que la première option, consiste à effectuer un appel vidéo intime avec le client contre un paiement de 45 000 F CFA.
Quant à la seconde option, il s’agit pour la victime, d’entretenir une relation intime avec le client dans un hôtel de la place pour la somme de 65 000 F CFA. «Après ce moment intime, le client profite d’un moment d’inattention pour faire des clichés intimes de la victime», poursuit le document de la Brigade, indiquant que «dans les deux cas de figure, le client n’est personne d’autre que le cyber escroc lui-même qui joue ces différents rôles».
Selon la BCLCC, le présumé escroc va, par la suite, utiliser les contenus intimes enregistrés comme moyens de chantage lorsque la victime réclamera son paiement. Il s’en sert également pour se faire verser dans certains cas une rançon sous peine de publier les contenus intimes sur les réseaux sociaux.
La Brigade de lutte contre la cybercriminalité indique que le présumé cyber escroc a été interpellé et conduit devant le Procureur du Faso où il devra répondre des faits qui lui sont reprochés.
Par Siaka CISSE