Des réseaux de présumés braqueurs qui opéraient dans le quartier Yagma, à la sortie Nord de Ouagadougou, ont été démantelés, par la brigade de la Gendarmerie burkinabè qui a animé une conférence de presse le mardi 5 novembre 2024, pour présenter à la presse, 13 malfrats mis aux arrêts.
Dans le cadre de la lutte contre la criminalité urbaine, la Brigade Ville de Gendarmerie de Yagma, a au cours du mois d’octobre 2024 reçu de nombreuses plaintes de braquages à main armée et de vols. « Une enquête a alors été ouverte et, après investigations, treize personnes ont été interpellées pour des faits de braquage dans la ville de Ouagadougou ».
« Ces malfrats âgés de 18 à 26 ans opéraient dans les quartiers Bassinko, Gambre-yaaré, Marcoussis et Yagma et particulièrement dans les boutiques, sur les voies non éclairées et les abords des auberges », précisent les conférenciers.
Selon la gendarmerie, le mode opératoire de ces malfrats consistait à menacer leurs victimes au moyen « d’armes à feu, d’armes factices et d’armes blanches pour les déposséder de leurs motos, téléphones portables, argent et autres objets de valeur ». « Les motos volées sont ensuite soit vendues en l’état, soit dépiécées avant d’être vendues », poursuit la gendarmerie qui ajoute qu’après perquisition, le matériel suivant a été saisi: « cinq pistolets automatiques dont deux factices ; des couteaux ; quatre motos ; des pièces de motos et un ordinateur portable ».
Les treize présumés auteurs seront présentés au Procureur du Faso, près le Tribunal de Grande Instance OUAGA I. Par ailleurs, les investigations se poursuivent pour non seulement retrouver quatre autres délinquants en cavale mais aussi pour démanteler d’autres réseaux.
La gendarmerie nationale profite interpeller ceux qui sont légalement détenteurs d’armes à feu à prendre toutes les précautions afin que ces armes ne se retrouvent pas entre les mains de leurs progénitures ou de bandits. Tout en remerciant la population pour sa franche collaboration, elle l’invite à redoubler de vigilance et à poursuivre les dénonciations aux numéros verts suivants : « 16 ou 80 00 11 45 pour la Gendarmerie Nationale ; 1010 pour le Centre National de Veille et d’Alerte et le 17 pour joindre la Police Nationale ».
Par Bernard BOUGOUM