Le Laboratoire de Santé publique du Burkina (LNSP), après avoir mené des analyses sur la supposée commercialisation de « riz en plastique » qui a fait réagir mêmes les autorités, rassure les consommateurs de la qualité de riz vendu au Burkina.
Les échantillons de riz d’un boutiquier incriminé, analysés par le LNSP, présentent une « qualité alimentaire satisfaisante », selon le rapport du laboratoire cité par la Radiodiffusion et télévision du Burkina (RTB).
A la suite du ministère du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat (MICA) qui avait rassuré les populations burkinabè sur la supposée commercialisation de « riz en plastique », c’est au tour du LNSP qui, à la suite d’une saisine de la gendarmerie, de rassurer les consommateurs burkinabè que sur cette affaire, il n’en était rien, puisque le sac de riz analysé ne comportait pas d’anomalie.
Les enquêtes du LNSP ne montrent en aucun moment du plastique dans les échantillons passés aux différentes réactions chimiques. Le laboratoire national du Burkina a préconisé le recours à d’autres laboratoires pour des analyses complémentaires en vue de mieux rassurer les consommateurs qui ont été gagné par le doute vu les réactions des internautes sur les réseaux sociaux concernant l’affaire.
Sur au moins trois mois, les contrôles du MICA qui s’étaient accentués sur la qualité des céréales et particulièrement celle du riz vendu au Burkina, n’ont trouvé aucune commercialisation de riz en plastique sur le marché, avait signifié un communiqué du département de Stéphane Sanou.
Le phénomène de la supposée commercialisation « de riz en plastique » a pris de l’ampleur au Burkina parce que les réseaux sociaux et la presse ont fait écho de la découverte de riz en plastique dans une famille à Ouagadougou, indiquait la note du ministère qui invitait les populations à la sérénité tout en attendant les résultats du LNSP.
Mathias BAZIE
