Des assaillants non encore identifiés ont attaqué dans la nuit de lundi à mardi le commissariat de Koumbri situé à 35 kilomètres de la ville de Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord du Burkina. Même si aucune perte en vie humaine n’a été déplorée, des dégâts matériels importants ont été enregistrés, a appris Wakat Séra.
Selon l’Agence d’information du Burkina (AIB), les agents de sécurité « ont rattrapé dans leur fuite, les assaillants du commissariat de Koumbri et les ont contraints à abandonner une kalachnikov, des centaines de munitions, des motos, des bidons d’essence et des portables », citant des sources sécuritaires.
Ces assaillants « ont brûlé le commissariat, quatre motos et le domicile du commissaire avant d’emporter quatre autres motos », souligne la même source qui note que dans leur fuite, les bandits « sont tombés sur des renforts en provenance de la commune de Banh », dans la même localité.
Les Forces de défense et de sécurité (FDS) qui ont lancé l’assaut « ont pu retirer quatre motos (trois appartenant aux assaillants et une volée au commissariat), une kalachnikov, des centaines de munitions, des bidons d’essence et des portables ».
Cette attaque est la deuxième qui a été perpétrée dans cette région en l’espace d’un mois. Dans la nuit du 26 au 27 novembre 2017, des individus, également non identifiés, ont perpétré une attaque dans la commune de Kain, au Nord du Burkina et tué Souleymane Koumayana, professeur de Français-Histoire-Géographie et blessé deux autres professeurs du lycée départemental de Kain.
Les autorités sécuritaires et administratives demandent aux populations de collaborer avec les agents de sécurité notamment, les policiers, les gendarmes et les militaires qui assurent leur protection sur cette zone frontalière Burkina-Mali.
Par Mathias BAZIE