L’ouverture du procès du coup d’Etat du 16 septembre 2015 programmée pour se tenir le 27 février 2018 dans la salle des Banquets de Ouaga 2000 est « une victoire d’étape », selon le président du Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples (MBDHP) Chrysogone Zougmoré, face à la presse ce mardi 21 février 2018.
« L’annonce officielle du jugement au fond de l’affaire « ministère public contre le général Diendéré Gilbert et 83 autres », apparait ainsi en soi, comme une victoire d’étape dans cette quête populaire de vérité et de justice », s’est réjoui le premier responsable du MBDHP.
Pour les membres de ce mouvement de droit de l’homme, ce procès « interpelle l’ensemble des démocrates, patriotes et révolutionnaires et appelle à la plus grande vigilance ». Ils se disent convaincus que « les vaines agitations et polémiques puériles nées et suscitées ces derniers temps dans certains cercles politiques ne sauraient détourner (le) peuple de sa quête de vérité et de justice » dans cette affaire.
Le MBDHP qui assiste les victimes dans cette affaire qui dure depuis plus de deux ans, souligne que « le procès des présumés putschistes de septembre (2015) doit être conduit avec rigueur et transparence absolue, (…) afin que toute la lumière soit faite et les coupables condamnés ».
Les exigences du MBDHP
Le 16 septembre 2015 des éléments de la garde présidentielle (RSP) ont perpétré un coup d’Etat suspendant ainsi pendant quelques jours le pouvoir de la Transition mis en place après l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. Ce putsch a fait officiellement 15 morts et plusieurs blessés.
Réaction du président des familles des victimes
Par Daouda ZONGO