Le président par intérim du Parti burkinabè pour le Développement et le Changement (PDC), Abdel Aziz Fadel Sérémé, a été confirmé ce dimanche 3 novembre 2019, à sa position de premier responsable de la structure politique, au terme des travaux du deuxième congrès ordinaire de l’organisation de Saran Séré/Sérémé qui a été élevée au rang de présidente d’honneur du parti allié à la mouvance présidentielle.
Fadel Sérémé dirigera une équipe « dynamique » de 70 membres composée de cadres « compétents », selon le chargé de Communication et à l’information du parti, Roland Ki, notant que le vice-président est Alexandre Kabré, suivi de la deuxième vice-présidente Maminata Ouattara, ministre des Droits humains.
Après avoir remercié les centaines de congressistes venus de toutes les régions du Burkina, le président du PDC a d’abord rappelé que ce rassemblement se tient dans un contexte sécuritaire précaire que vivent les pays de la sous-région. D’où toute l’importance du thème: « Consolidation du ciment social, renforcement de l’unité nationale, de la stabilité et de la paix dans un contexte de mutation socio-politique, de défis sécuritaires et d’ancrage de la démocratie au Burkina Faso ». Sur ce, il a rendu hommage au maire député-maire de Djibo, Oumarou Dicko et trois de ses collaborateurs tués dans la mi-journée sur l’axe Ouagadougou-Djibo par des bandits armés non encore identifiés.
Cette nouvelle équipe, a dit M. Sérémé, « pourra placer le PDC au firmament des partis du Burkina ». Il a poursuivi en rendant un virbant hommage à, Saran Sérémé, actuel Médiateur du Faso, première femme ayant porté sur les fonts baptismaux, un parti politique au Burkina. Le PDC « depuis sa création a mérité la confiance des populations », selon son président qui veut s’investir dans la formation et la sensibilisation des jeunes sur le bien fondé des valeurs cardinales en vue de lutter contre l’incivisme grandissant.
Les congressistes ont pris plusieurs motions de soutien dont celle qui indique que le président Roch Marc Christian Kaboré, vu sa « tempérance et son écoute » est l’homme qu’il faut au Burkina Faso. Une autre motion de soutien non moins importante est celle relative aux Forces de défense et de sécurité (FDS) qui paient un lourd tribut dans la lutte contre le terrorisme.
Par Bernard BOUGOUM