Le Plan national de développement économique et social (PNDES), est la «meilleure réponse aux problèmes» que vivent les populations du Burkina Faso, a déclaré samedi 3 juin 2017, le Premier ministre Paul Kaba Thiéba, qui prenait part à Ouagadougou, dans la salle de conférence du Conseil burkinabè des chargeurs (CBC), à une rencontre avec des organisations et regroupements des commerçants autour du programme quinquennal du président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. «Quelles contributions du PNDES pour le développement du Burkina Faso?». Tel était le thème qui encadrait les échanges du jour.
Le PNDES est la «meilleure réponse aux problèmes du Burkina Faso, aux questions de la pauvreté, il n’y a pas d’autres voies», a affirmé le chef du gouvernement assisté par les techniciens du nouveau référentiel de développement du Burkina, dont le Secrétaire permanent (SP) Alain Siri qui a fait une communication explicative du programme aux commerçants. Le PNDES est le plan que le gouvernement a élaboré pour «sortir le Burkina Faso de la pauvreté (car) selon les indicateurs, le taux de pauvreté touche à peu près 40% de la population burkinabè. C’est beaucoup et ce n’est pas normal», a poursuivi Paul Kaba Thiéba.
«Ce n’est pas normal que des Burkinabè ne mangent pas à leur faim, n’aient pas trois repas par jour. Ce n’est pas normal que les Burkinabè n’aient pas accès à l’électricité, l’eau potable et à l’assainissement. C’est tous ces défis que le PNDES veut relever», a ajouté le Premier ministre.
Dans sa lancée, le chef de l’exécutif du Burkina a signifié qu’«il y a des gens qui passent leur temps à décourager les populations, comme si notre pays est condamné à la pauvreté. Nous allons nous développer grâce au PNDES». Il a alors appelé les commerçants venus de toutes les régions et provinces du Burkina à «soutenir» le PNDES dans sa mise en œuvre. Le représentant des commerçants, Arouna Kaboré a, lui, estimé que le PNDES «reste la porte de sortie pour le commerce au Burkina». Quant à
Salif Nikièma, élu consulaire à la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-BF) du Kadiogo, il a appelé le gouvernement à venir en aide aux «commerçants avec des micro-finances et la réalisation des voies pour un accès facile aux pays maritimes».
Mariam Sô, au des commerçantes, a demandé au gouvernement d’aider les femmes d’affaires à avoir «accès aux crédits, à la propriété foncière et à de meilleurs cadres institutionnels» pour les accompagner dans leurs activités.
Une autre rencontre a été programmée pour septembre prochain, afin de permettre au gouvernement d’apporter des réponses concrètes aux préoccupations des commerçants.
En rappel, le 7 et 8 décembre 2016, le gouvernement burkinabè avait organisé, à Paris en France, une table ronde avec les Partenaires techniques et financiers (PTF) et des bailleurs de fonds qui lui a permis d’obtenir une intention de financement à hauteur de 18 000 milliards francs CFA contre un montant total de 15 395 milliards recherchés.
Par Mathias BAZIE