Le coût global de la mise en œuvre du Plan national de développement économique et social (PNDES) est estimé à 15 395,4 milliards de francs CFA. La part de financements sur que l’état burkinabè s’est réservée est évaluée à 9 852,2 milliards de francs CFA, soit 63,8% du coût total du plan. Le besoin en financement à rechercher s’élève donc à 5570,2 milliards de francs CFA, soit 36,2% du montant total. La Table ronde de Paris a permis de revenir avec une promesse assez intéressante.
Bilan largement au-dessus des attentes
De fait, le bilan de la conférence de Paris est largement au-dessus des attentes, la mobilisation a enregistré une participation record parce que ce sont 800 participants venus de pays amis, d’institutions publiques multilatérales et bilatérales, du secteur privé national et international et de la société civile qui ont pris part à la conférence alors qu’il était attendu au départ 300 participants. Si le montant du financement à rechercher était de 5 570 milliards, les intentions de financement s’élevaient déjà à 8 352 milliards de F CFA dès le premier jour soit 150% du besoin de financement et, 10 062 milliards de F CFA des manifestations d’intérêt des acteurs du secteur privé le deuxième jour. Ainsi, le montant agrégé des intentions de financement public et privé s’élève à 18 414 milliards de F CFA soit un taux de couverture de 330%.
Les partenaires techniques et financiers
La Banque mondiale, chef de file des partenaires, avait à ses côtés, entre autres, le Système des Nations Unies, la République de Chine (Taïwan), l’Union européenne et la Banque ouest africaine de développement.
Wakat Séra