Le maire central de la commune de Ouagadougou, Armand Béouindé, dans le cadre de son programme de fin d’année a rendu hommage, ce jour 15 décembre, à la Police municipale de la capitale.
« Nous sommes venus renouveler toute la gratitude du Conseil municipal » à la Police municipale qui selon les mots du maire central de la ville de Ouagadougou, « malgré le peu de moyen et un effectif réduit arrive à instaurer la quiétude dans la ville ». Il a aussi félicité le directeur général de la Police municipale et son équipe et les a encouragés à continuer dans l’élan amorcé.
A l’occasion, Armand Béouindé a dit ne pas ignorer les préoccupations de la Police municipale et l’érection de cette entité en direction générale avec les implications que cela suscite, fait partie du début de solutionnement proposé par l’autorité communale. Il a aussi confié que la commune recrutera chaque an, un contingent de 150 policiers municipaux pour doubler les effectifs d’ici à 2021 et pour ce qui est de la grogne des troupes relativement au niveau des appelés, le maire considère que cette question est désormais « derrière».
Le directeur général de la Police municipale, l’inspecteur Sylvestre N’Do, a saisi l’occasion pour formuler un certain nombre de doléances au premier responsable de ce corps. Il s’est aussi réjoui des entreprises du maire pour mettre à disposition de son équipe les moyens pour une plus grande efficacité. A ce titre, il s’est apprécié la signature prochaine d’une convention entre la mairie et l’intendance militaire pour la dotation des troupes en uniformes. Il a aussi évoqué le cas des locaux abritant la direction générale de la Police municipale qui sont, à son sens, dépassés.
En réaction, le maire a reconnu que l’actuel siège ne répond plus aux exigences des missions confiées à la Police municipale de Ouagadougou. Et dans ce sens, il a fait savoir que le projet du nouveau siège sera remis au goût du jour pour offrir le cadre que la Police municipale mérite.
A noter que le maire a déjà fait le même exercice, depuis le 13 décembre 2017, en rendant visite à des autorités coutumières et religieuses et le programme se poursuit jusqu’au 5 janvier 2018.
Par Boureima DEMBELE