Depuis près de deux mois, la Police municipale de Ouagadougou a mis en place une plateforme WhatsApp pour mieux se rendre accessible des populations. Désormais, il est permis aux Ouagalais de poser leurs plaintes directement sur le numéro WhatsApp de la Police municipale qu’est le 70-00-83-41 à n’importe quel moment en texte, audio ou vidéo. L’assistant de Police municipale Adama Pamtaba du service de la Communication et des Relations avec le public nous en dit plus sur les motivations de la création de ce canal de communication.
« La Police municipale depuis près de deux mois à une plateforme whatsapp où les citoyens de la ville de Ouagadougou peuvent bien sûr poser leurs plaintes directement sur ce canal. Nous avons mis en place ce canal parce que tout simplement, la police ne peut pas rester en marge de la progression technologique. S’il y a une offre, il faut bien que nous nous adaptions à cette offre-là », a justifié M. Pamtaba.
La plateforme WhatsApp a été créée pour « faciliter l’envoi des plaintes et encore pour plus rapprocher les policiers municipaux du citoyen », a-t-il renchéri, notant qu’avec le numéro WhatsApp, les Ouagalais ont « plusieurs panoplies d’offres qui (leur) sont faites ».
« Si vous savez écrire, vous pouvez nous envoyer un texte, si vous ne savez pas écrire, vous pouvez nous envoyer un audio ou une vidéo. Et mieux, vous savez que les plans d’adressage de nos villes africaines sont très compliqués. Mais avec le numéro WhatsApp vous pouvez même déjà géolocaliser l’endroit où se passe le problème et vous pouvez nous envoyer la géolocalisation », s’est-il réjoui en témoignant que « si le policier qui doit intervenir se lève pour aller sur le terrain pour résoudre le problème, ce policier n’aura aucun problème pour retrouver l’endroit ».
« Mais si les gens procèdent avec nos indications à l’africaine-là, généralement on peut passer plus d’une heure sur le terrain à chercher un endroit et on ne le retrouve pas. Mais avec la géolocalisation, c’est plus facile », a-t-il soutenu, faisant observer que c’est entre autres raisons qui ont poussé son corps à créer cette plateforme.
A en croire Adama Pamtaba, « les populations commencent vraiment à s’en approprier et beaucoup de plaintes (leur) sont déjà adressées sur ce canal ». « Et ce qui est intéressant, si le problème est résolu, le retour est aussi facile. Beaucoup de citoyens nous rappellent pour nous féliciter de nos actions menées », s’est réjoui M. Pamtaba.
Par Bernard BOUGOUM