Plus de 120 millions de personnes à travers la planète terre ont subi, courant 2024, des déplacements forcés suite à des conflits internes et/ou extra étatiques dans le monde, selon les Nations unies.
En fin avril 2024, le monde comptait un nombre record de 120 millions de personnes déplacées de force, selon l’Organisation des Nations unies (Onu). Quatre mois plus tôt, l’institution internationale parlait déjà de 117,3 millions de personnes déplacées à travers la planète.
Des chiffres sur des immigrés-malgré-eux qui ne cessent de s’accroître et dont les sources restent exclusivement liées à des conflits au sein d’un ou des pays, mais également entre des États belligérants. Une situation qui fait perdre espoir le premier responsable du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), Filippo Grandi.
«À moins qu’il y ait un changement dans la géopolitique internationale, malheureusement, je vois ce chiffre continuer à augmenter» chaque année, a regretté l’Italien Grandi. Une hausse d’ailleurs constatée depuis les 12 dernières années.
Et l’Organisation des Nations unies (Onu) de renchérir que ces chiffres constituent un «terrible réquisitoire sur l’état du monde».
Selon le rapport annuel du Haut-Commissariat pour les réfugiés (HCR), les guerres à Gaza, au Soudan et en Birmanie ont fortement contribué à augmenter le cortège de gens forcés de fuir leur lieu de résidence.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)