Le président de la Confédération africaine de football (CAF), le Malgache Ahmad Ahmad, suspendu cinq ans par la FIFA pour détournement de fonds, a repris les rênes de l’institution continentale deux jours après que le Tribunal arbitral du sport (TAS) a levé provisoirement sa suspension le 29 janvier 2021.
Le dimanche 31 janvier, la Confédération africaine de football (CAF) a rendu public la décision du TAS qui en somme rétablirait les droits du Malgache, jusqu’en ce moment écarté de la course à une nouvelle élection à la tête de l’instance africaine de football.
Ahmad Ahmad a été reconnaissant à son intérim qu’il a remercié en ces termes : « Je remercie chaleureusement Constant Omari d’avoir assuré la présidence ces dernières semaines. Il a notamment mis en œuvre avec brio l’organisation du CHAN TOTAL Cameroun 2020. Je vais mener à son terme cette magnifique compétition, et permettre que le football, comme toujours, triomphe ».
Contre le rejet de sa candidature à l’élection du 12 mars prochain pour un nouveau bureau de l’instance, Ahmad Ahmad compte saisir la Commission de gouvernance de la CAF dès ce lundi 1er février pour rentrer dans ses droits et prendre part au scrutin dont quatre candidats à savoir l’Ivoirien Jacques Anouma, le Sénégalais Augustin Senghor, le Sud-africain Patrice Motsepe et le Mauritanien Ahmed Yahya.
Il faut faire observer que Ahmad Ahmad a été destitué de son poste de président de la CAF par la FIFA, il y a près de trois mois. Selon des médias, le TAS examinera la requête du Malgache le 2 mars et se prononcera avant le 12 mars, date fixée pour le vote.
A noter que le dirigeant malgache de 60 ans, à la tête du football africain depuis mars 2017 en remplacement du Camerounais Issa Hayatou, avait déjà été placé en garde-à-vue pour des soupçons de corruption en juin 2019 à Paris.
Par Bernard BOUGOUM