Le professeur Abdoulaye Soma, président du mouvement « Soleil d’avenir » qui veut donner au Burkina Faso une « nouvelle offre politique crédible et massive », a été investi candidat à l’élection présidentielle de 2020, ce dimanche 5 mai 2019 à Ouagadougou.
C’est dans une salle de Cenasa pleine, que le Pr Soma, ex-conseiller de l’ancien Premier ministre Yacouba Isaac Zida, a expliqué, au cours d’une conférence de presse, les motivations de son choix, de se présenter comme candidat à la présidentielle de 2020, au compte mouvement Soleil d’avenir (SA). Dans l’ensemble, M. Soma et ses camarades veulent opter pour une rupture en vue d’apporter un mieux-être aux populations.
« Je suis le candidat du Soleil d’avenir à l’élection présidentielle de 2020, officiellement désigné hier et solennellement présenté aujourd’hui au peuple en conférence de presse. Par là même, j’accepte d’assumer, d’incarner et d’imprimer un nouveau leadership d’envergure nationale », a déclaré le Pr Abdoulaye Soma du haut du pupitre.
Le Soleil d’avenir « n’est pas un parti politique ordinaire. Le Soleil d’avenir est une formation politique de masse, particulière. (Il) est particulier par sa stratégie de fondation (car) initié depuis sept ans, il est fort aujourd’hui d’environ 200.000 membres fondateurs constitués de femmes et d’hommes, de jeunes d’adultes et d’anciens ayant rempli des fiches de membres fondateurs dans toutes les régions, toutes les provinces, dans différents villages et secteurs des villes du territoire national », a poursuivi le prétendant de Kosyam en 2020.
L’une des particularités du Mouvement S.A. c’est la structuration de ses organes. Soleil d’avenir s’est doté d’un « conseil gouvernemental de 15 membres dont 13 ministres qui se veut la démonstration de l’administrabilité du pays avec un gouvernement resserré », a dit son leader qui a ajouté qu’en somme, « le calibrage et des organes montrent que le Soleil d’avenir n’est pas créé pour essayer, mais pour gagner. Il s’apprête pour prendre le contrôle de l’appareil politique et administratif d’Etat ».
Réagissant à une question sur ses relations avec l’ex-chef du gouvernement, Yacouba Isaac Zida, il a indiqué qu’il « n’a pas de relation particulière » avec l’ancien Premier ministre mais, « s’il faut que j’aille le rechercher pour l’intérêt du pays, j’irai le rechercher », a-t-il terminé sur la question.
« Les divisions, c’est ce mal qui mine notre developpement », foi du Pr Soma, qui dit vouloir accorder une place de choix à la chefferie coutumière dans son programme potique prenant en compte tous les axes de développement qui sera disponible les jours à venir.
Par Bernard BOUGOUM