Le leader de l’opposition politique burkinabè, Zéphirin Diabré, candidat à l’élection présidentielle du 22 novembre 2020, de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), qui a lancé sa campagne à Tenkodogo, dans le Centre-Est du Burkina, promet « un nouveau départ » pour le pays « après cette période douloureuse » suite à « la grave erreur commise en 2015 ».
« J’entends ainsi, relancer la marche radieuse de notre pays à travers un nouveau départ après cette période douloureuse qui n’aurait jamais dû exister dans l’histoire politique de notre pays, le Burkina Faso », a fait savoir le candidat Zéphirin Diabré, soutenant qu’il est candidat parce qu’il s’agit du Burkina Faso et de son avenir.
Pour lui, les défis à relever sont « très nombreux ». Il compte, s’il est élu au soir du 22 novembre 2020, « repenser (la) politique de sécurité nationale pour doter (le Burkina Faso) de forces de défense et de sécurité toujours plus républicaines, organisées, disciplinées, compétentes et professionnelles ; assurer une meilleure sécurité des personnes et des biens ; assurer à tous les Burkinabè, l’accès et la qualité aux services sociaux de base et développer le capital humain ; répondre aux aspirations pressantes de notre jeunesse qui est notre capital et notre devenir ; faire de l’égalité des chances hommes-femmes un facteur de développement harmonieux »
Egalement, il souhaite « résoudre définitivement la question énergétique au Burkina Faso ; lutter résolument et efficacement contre la corruption et l’impunité ; apporter des solutions rapides et concrètes à la question cruciale du logement ; relever de manière substantielle le pouvoir d’achat des ménages ; rationaliser les dépenses courantes et accorder une attention particulière à la problématique de l’efficacité de tout le processus de gestion des marchés publics et des délégations de service : de la passation à l’exécution ».
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Par Daouda ZONGO