La campagne électorale entrant dans le cadre des élections législatives et présidentielle du 22 novembre 2020 au Burkina est ouverte ce 31 octobre 2020 depuis 00h00, et cela donne l’occasion aux 13 candidats en lice d’aller à la rencontre des électeurs, dans le but de faire adhérer le plus grand nombre à leur programme de société. Le candidat, Eddie Komboïgo, de l’ex-parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), lui, a rencontré la presse pour présenter ses ambitions pour le Burkina Faso et a déposé une gerbe de fleur au monument des martyrs, en hommage aux disparus.
Se lançant dans la campagne pour l’élection présidentielle de 2020, non pas « comme un amateur ou un touriste », le candidat Eddie Komboïgo qui a des « ambitions pour le Burkina Faso », s’engage pour continuer « les idées défendues par ses devanciers », selon Luc Adolphe Tiao, ex-Premier ministre burkinabè sous l’ex-président Blaise Comaporé.
« Si nous sommes élus, nous mettrons en œuvre notre programme », a dit M. Komboïgo qui souhaite mettre en priorité la réconciliation nationale, car « convaincu » qu’ « aucun changement notable n’est possible sans réconciliation ».
Le programme du candidat du CDP, s’appuie sur 21 défis à relever, une fois élu. Il s’agit, en plus de la réconciliation nationale et de la cohésion sociale, de la bonne gouvernance, la relance économique, les infrastructures, l’économie numérique, la mobilisation des ressources financières, l’eau et l’assainissement, l’énergie, la promotion du capital humain, la justice, le secteur de la communication et des médias, le secteur de la culture, des arts et du tourisme, l’administration du territoire et de la décentralisation, le défi de l’efficacité et de l’efficience de la fonction publique, l’emploi et la solidarité nationale, les transports et la sécurité routière, les sports et loisirs, la valorisation des résultats de la recherche et des innovations, le défi de la durabilité environnementale et la diplomatie et l’implication de la diaspora.
Au niveau de la sécurité, le candidat Eddie Komboïgo promet que s’il est élu, dans les semaines qui suivent l’élection, les Burkinabè n’entendront « plus jamais tirer dans les frontières » du pays, car il va travailler à « négocier ». « Il ne faut pas attendre le pire avant de négocier », a soutenu le candidat du CDP.
Egalement, il compte œuvrer pour « une armée forte » et un « réseau de renseignement efficace qui anticipe les attaques ».
Ce candidat prône « la rupture générationnelle dans l’action » et souhaite mettre en œuvre « la bonne gouvernance », s’attaquer à la corruption, impulser le dynamisme en mettant l’accent sur les problèmes vitaux, examiner régulièrement l’indépendance de la justice, refuser l’endettement sauvage, réorganiser le secteur de l’orpaillage pour le rendre plus rentable, accorder une attention particulière aux syndicats, réformer le système de l’éducation, entre autres.
Pour le financement de son programme de société, M. Komboïgo, affirme qu’il y a des sources d’argent qui n’ont pas encore été exploitées. Et c’est ce qu’il va exploiter et éviter que le pays ne s’endette pour son financement.
Selon le candidat Eddie Komboïgo, son parti part unis à ces élection et compte redonner espoir au peuple burkinabè. Il a fait savoir que son parti est soutenu par plus d’une dizaine de partis politiques.
Par Daouda ZONGO