L’ex-chef d’Etat, ex-Premier ministre sous la transition de 2015, Yacouba Isaac Zida, candidat à la présidentielle de novembre 2020 au Burkina, promet, une fois élu, construire un « Burkina Faso sûr » et « sécurisé » où l’autorité de l’État sera « garantie » et le système de gouvernance « amélioré ».
Absent du pays, l’ex-numéro 2 du Régiment de sécurité présidentielle (RSP) et ex-patron du renseignement dans ce régiment, Yacouba Isaac Zida multiplie ses sorties médiatiques pour expliquer le programme qu’il compte mettre en œuvre quand il sera au pouvoir. Son parti le Mouvement patriotique pour le salut (MPS) piloté par le Pr Augustin Loada, a adopté la stratégie de campagne de proximité en attendant l’arrivée de son candidat qui est au Canada.
Pour le candidat Zida « l’Etat Burkinabé est en effondrement continu » et qu’ « il est temps de tourner la page de la gestion hasardeuse (du) pays ». « Là où nous voulons conduire le Burkina dépend de nous », a-t-il fait savoir soutenant qu’ « on peut se tromper une fois mais jamais deux fois ».
Il invite donc les électeurs à « faire le bon choix » le 22 novembre 2020 « sans se tromper comme en 2015 » où Roch Kaboré du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) a pris le pouvoir.
Il soutient être le choix idéal car, une fois élu, il s’attaquera à l’insécurité qui est actuellement un problème majeur pour le Burkina. « Je m’engage à sécuriser 100% de notre territoire national et assurer à chaque Burkinabé la quiétude et la sérénité dans son domicile, son lieu de travail ainsi que pendant tous ses déplacements », a-t-il annoncé.
Aussi il s’engage « à restaurer l’autorité de l’État, garantir l’intégrité du territoire national et améliorer le système de gouvernance pour une nation unie, solide, et prospère ».
Il souhaite également « restaurer la place de la justice dans l’État de droit par une bonne communication assumée, interpeller l’exécutif, le législatif et le judiciaire dans leur rôle respectif dans l’édification d’un État de droit démocratique, assumer les choix et décisions prises en vue de l’indépendance du pouvoir judiciaire, dans l’intérêt de l’État de droit (et) assumer une communication responsable pour restaurer la confiance des populations envers le pouvoir judiciaire ».
La réconciliation est aussi inscrite dans ses 150 engagements. Il compte « mettre en place des espaces de dialogue populaire dans les quartiers, arrondissements et villages est impérative, peu importe les dénominations de ces espaces de dialogue ».
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Par Daouda ZONGO