Le Premier ministre burkinabè a accordé une audience au maire central de Ouagadougou, ce jour 18 décembre, qui rendant compte des résultats du groupe de travail sur la mobilité de la ville et de ses environs, a annoncé un projet qu’il voit comme la solution sur le sujet.
Après environ une heure d’entretien entre le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, le maire de Ouagadougou, Armand Pierre Béouindé et une délégation de la Régie autonome des Transports de Paris (RATP international), il est ressorti que l’ambition de la ville de Ouaga pour faciliter la mobilité des populations de la ville et des environs, c’est d’avoir « dans un premier temps 200 bus qu’il faudra bien positionner avec des fréquences de 15 minutes et un système d’information pour que le client sache quand arrive le prochain bus ».
Le projet qui doit démarrer en janvier 2018 coûtera pour la première phase environ 50 milliards de F CFA et le coût total jusqu’à la mise en oeuvre complète du projet en 2025 remonte à 150 milliards de F CFA.
Le maire a confié que ceux qui étaient à Gaoua ont vu que la SOTRACO a donné le ton en défilant avec de nouveaux bus. Dans ce sens, il s’agira de « densifier le réseau de transport en commun à Ouagadougou, et faire en sorte que le transport en commun soit le mode de transport le plus pratiqué pour sa sécurité, en matière sanitaire et de disponibilité, entre autres ».
Pour lui, Ouagadougou devient une grande ville et il s’agit pour la commune de répondre aux besoins de mobilité avec ce projet que « le gouvernement a bien voulu accompagner ».
Aussi, à en croire le maire, l’étape de bus suggère à l’horizon 2025 le tramway.
Le groupe RATP international représenté par son directeur général, Thibault de Lambert, accompagne le projet en matière de gestion de la mobilité. La SOTRACO bénéfiera du soutien des experts du groupe dans son management du quotidien avec qui elle définira le réseau urbain de 2018, 2019 et 2020.
Le groupe de travail sur la mobilité de la ville de Ouagadougou et ses environs constitué par la mairie de Ouagadougou, la présidence du Faso, le ministère des Finances, celui de la mobilité urbaine et le département des Infrastructures a fait une étude pour porter le projet.
Par Boureima DEMBELE