Un ensemble de structures a, au cours d’une conférence de presse, informé de l’organisation les 19 et 20 mai 2017 de « journées de dénonciation de l’impunité des crimes de sang et des ceux économiques » à la Maison du Peuple. En marge il a déclaré que le procès en cours à la Haute cour de justice « n’augure rien de bon pour le peuple ».
A propos du procès en cours à la Haute cour de justice, les initiateurs des journées de dénonciation pensent que ce procès « n’augure rien de bon pour le peuple ».
Aussi pour eux, la réconciliation n’est qu’une « manœuvre » orchestrée par « le pouvoir en place, l’opposition et les puissances impérialistes ».
Pour les Journées de dénonciation, il est prévu, un forum d’échanges et de témoignages les crimes économiques et de sang le 19 mai et le 20 mai un meeting de dénonciation de l’impunité de ces mêmes crimes, de l’aggravation de la vie chère et de la corruption, a dévoilé le comité d’organisation.
Pour les organisateurs de cette manifestation, le départ du pouvoir de Blaise Compaoré était vu comme une condition pour l’aboutissement des dossiers comme ceux de Dabo Boukary, Norbert Zongo et ses camarades d’infortune, Thomas Sankara, les élèves de Garango, Flavien Nébié… Mais hélas!
Face à cette situation, ils estiment que « l’indépendance de la justice et la manifestation de la vérité et de la justice dans les dossiers de crimes de sang ne peuvent provenir que de la pression populaire ».
Boureima DEMBELE
Les mouvements initiateurs des journées de dénonciation
-La Coordination des Comités de défense et d’approfondissement des acquis de l’insurrection populaire, (CDAIP) de la ville de Ouagadougou,
– MBDHP
– REN-LAC
– UGEB
– ABASSEP
– AESO
– ODJ
– SYNAMUB
– CADDL
– CCVC de la ville de Ouagadougou