Le procès opposant l’«Ecrivain professionnel» et activiste, Adama Amadé Siguiré et la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B), ouvert ce lundi 15 janvier 2024, au Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (TGI Ouaga 1), sous haute surveillance des éléments de la Compagnie républicaine de sécurité (CRS), une unité d’élite de la Police nationale. A la demande de la défense qui a souhaité mieux se préparer, le tribunal a prononcé un renvoi du dossier au 29 janvier prochain pour « une bonne administration de la justice ».
Le procès de l’activiste, écrivain et consultant burkinabè Adama Siguiré, considéré sur les réseaux sociaux comme un fervent soutien de la transition, et d’autres individus accusés par la Confédération générale du Travail du Burkina (CGT-B), de « diffamation, injure publique et menace de mort », étaient appelés à la barre du Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou (TGI Ouaga 1), pour être auditionner, ce lundi.
Suite à la demande des conseils commis à la défense de M. Siguiré, le tribunal a renvoyé le dossier le 29 janvier 2024 pour qu’ils puissent mieux préparer la défense de leur client comme ils l’ont souhaité.
Il faut noter que Adama Siguiré connu pour être très critique contre ceux qui n’épousent pas la vision de la transition, est aussi poursuivi dans d’autres dossiers de même nature, à savoir que ceux qui l’accusent auraient « reçu de l’argent avec des impérialistes » pour travailler à stopper la lancée de la conquête de l’indépendance et de la souveraineté nationale, engagée par la transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré.
En rappel, dans un écrit publié sur sa page Facebook, l’«Ecrivain professionnel» accusait la CGT-B qui voulait manifester fin octobre, d’avoir reçu des financements de l’extérieur pour travailler contre le régime de la transition en cours.
Par Bernard BOUGOUM