Le Bloc national des étudiants contre l’impunité et l’injustice (BNECI) a formulé, au cours d’une conférence de presse ce 25 septembre, son soutien à son secrétaire général Philippe Ouédraogo, poursuivi dans l’affaire dite d’enregistrement de conversation entre Lopez et Idrissa Nogo.
« Que la justice réclame les dents de la panthère à celui qui a mangé la tête », c’est ce que le Bloc national des étudiants contre l’impunité et l’injustice (BNECI) déclare pour dire que le secrétaire de cette structure n’est « coupable de rien » dans l’affaire où il est accusé : « Le camarade Ouédraogo Philippe ne se reproche rien et sera face à ses détracteurs. Il dispose de suffisamment de preuves pour se défendre au tribunal ».
Aussi, le Bloc pense que la justice devrait plutôt s’en prendre aux auteurs de ces enregistrements. Le concerné, présent à la conférence de presse, dit ne pas connaitre la provenance de ces enregistrements. Il pense que c’est le fait des responsables du réseau « Dignité » qui lui en veulent pour son refus d’intégrer leur structure. Il dit avoir posté sur sa page ces mots : « Approchez, approchez, les enregistrements ont disponibles, le réseau Dignité c’est la merde ».
Les animateurs du point de presse ont invité la justice à « se défaire de toute complaisance, de tout acharnement politique et de manipulation afin que ce procès dit du « ventre » soit juste, transparent et équitable ».
Le BNECI, membre du Cadre de concertation nationale des organisations de la société civile (CCNOSC) s’est aussi dit préoccupé par la situation des universités publiques du Burkina Faso. Il rappelle que cela fait « 10 ans que les années académiques se chevauchent sans que l’Etat burkinabè adopte une politique éducative efficace pour sortir les universités de cette impasse ».
A ce propos, appel a été lancé à la classe politique, aux organisations de la société civile, aux organisations de la société civile, aux structures estudiantines et à l’opinion publique afin que celles-ci donnent de la « voix pour la normalisation des années universitaires soit une réalité ».
Par Boureima DEMBELE