Le porte-parole du gouvernement de la Côte d’Ivoire, Amadou Coulibaly a, au sortir du traditionnel Conseil des ministres ce mercredi 8 janvier 2025, réagi aux propos du président français Emmanuel Macron devant ses ambassadeurs, à la suite d’une question de la presse.
Après les pays de l’Alliance des Etats du Sahel (Mali, Burkina et Niger), plusieurs pays d’Afrique ont annoncé le départ des militaires français de leur sol. Il s’agit notamment du Tchad, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal. En réaction, le président français Emmanuel Macron a soutenu «la France n’est pas en recul en Afrique, elle est simplement lucide, elle se réorganise».
A la suite d’une question d’un journaliste sur les propos de Macron tenus lors d’une rencontre avec ses ambassadeurs, le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly a déclaré que la Côte d’Ivoire n’a aucun commentaire à faire là-dessus. «Pour ce qui concerne la Côte d’Ivoire, le chef de l’État ivoirien a été assez clair sur les conditions dans lesquelles le camp du 43ᵉ BIMA nous a été rétrocédé», a dit M. Coulibaly, soutenant qu’ «Il n’y avait aucune ambiguïté là-dessus».
En ce qui concerne la reconnaissance des pays africains envers la France que souhaite le président français, le porte-parole du gouvernement ivoirien, a fait savoir que son pays n’est pas concerné. «Moi je ne me souviens pas que la France ait mené de combat pour la Côte d’Ivoire. Donc, nous ne sommes pas particulièrement concernés par ces propros».
Par ailleurs, il souligne que la Côte d’Ivoire et la France, l’armée française ont «eu une collaboration (…) dans le cadre d’une coopération qui est connue, qui est claire». «Nous avons des relations anciennes avec la France, avec qui nous avons toujours eu donc de bonnes relations», insiste-t-il, précisant que les accords entre son pays et la France se poursuivront.
Par Wakat Séra
