La Coalition burkinabè des Défenseurs des Droits humains (CBDDH) a donné sa lecture de la loi portant protection des défenseurs des Droits humains au cours d’une conférence de presse, ce jour 7 septembre 2017 à Ouagadougou.
La loi de la protection des défenseurs des droits humains a été adoptée le 27 juin 2017 à l’unanimité par l’Assemblée nationale du Burkina Faso. La Coalition burkinabè des Défenseurs des Droits humains (CBDDH) estime qu’il faut « s’assurer que cette loi est en parfaite harmonie avec les instruments nationaux, sous régionaux et internationaux de protection des droits humains ».
Pour cette Coalition, faîtière d’une vingtaine d’organisations de la société civile exerçant dans le domaine des droits humains au Burkina Faso, le texte en question « doit impérativement répondre aux besoins réels de tous les activistes (OSC, journalistes, syndicats, artistes engagés, mouvements de jeunesse, etc.).
Par ailleurs, elle estime que la loi dans sa formulation actuelle est un « couteau à double tranchant », car qu’étant « un instrument de protection, mais également de sanction pour les défenseurs de droits humains ». Dans ce sens, la présidente de la Coalition, Florence Ouattara cite les articles 11 (alinéa 4, 6 et 7) et 16. Elle a saisi l’occasion pour inviter « toute la société civile à veiller à la relecture de cette loi ».
Par Boureima DEMBELE