Les vendeurs et les clients du marché de Dassasgho ont apprécié positivement le ramassage des ordures par les employés de Nestlé, en marge de la Journée internationale de l’Environnement tenue le 5 juin dernier. Ils ont souhaité que plusieurs structures suivent le pas de l’entreprise citoyenne Nestlé qui a fait de la préservation de l’environnement l’un de ses principaux soucis.
« J’apprécie positive cette action des responsables de Maggi et je souhaite qu’ils perpétuent leur action », a dit Blandine Compaoré, ménagère, une cliente habituée du marché Dassasgho. « C’est l’une des rares fois que je vois cette action », a-t-elle poursuivi en interpellant toutes les bonnes qui peuvent faire comme Nestlé à se décider pour de telles actions citoyennes.
Pour Issoufou Yaogo, commerçant, cette action est une très bonne chose parce que « ici les ordures sont beaucoup mais par manque de moyens, on constate impuissants cet état de fait. Ce travail est très bien ». Selon ce commerçant, la société Nestlé « a eu une très bonne idée » en faisant cette opération.
« Nous souhaitons que de telles actions s’ajoutent pour assainir notre marché et nous épargner des saletés qui sont sources de maladies », a-t-il demandé.
Il a fait remarquer que les gens du marché font eux-mêmes «souvent le nettoyage mais ça dure. Nous organisons dans l’année, deux fois la journée de salubrité au cours de laquelle nous nettoyons de fond en comble le marché », a-t-il soutenu.
« Ce matin nous sommes très contents en voyant les travailleurs de Maggi venir nettoyer notre marché et le rendre beau. Vraiment le travail de Nestlé est propre. En tout cas nous les encourageons et les bénissons pour leur bienfait », a apprécié Alimata Ouédraogo, vendeuse de légumes, qui a profité lancer un appel à toutes les bonnes volontés notamment les organisations à emboîter le même pas que Nestlé pour entretenir les marchés qui sont des lieux publics.
« Cela rendra vraiment la vie saine et par conséquent ça va participer beaucoup au développement du pays », s’est-elle dit convaincue.
Par Bernard BOUGOUM