Après trois mois de la déclaration de la fin d’une épidémie précédente, les autorités congolaises ont annoncé, hier dimanche 7 février 2021, « la résurgence » du Virus Ebola dans l’Est du pays, suite au décès d’une femme. L’Organisation mondiale de la Santé y a dépêché une équipe d’épidémiologistes sur place.
Suite à l’analyse d’un échantillon de sang, d’une femme avant sa mort le 3 février, qui a abouti à un résultat positif au virus Ebola, le ministre congolais de la Santé, Etienne Longondo, a déclaré qu’il y a une « résurgence » du virus Ebola dans l’Est de la RDC.
« Il s’agit d’une cultivatrice, épouse d’un survivant de la maladie à virus Ebola, ayant présenté en date du 1er février, les signes typiques de cette maladie », a ajouté le ministre Etienne Longondo.
Cet « autre épisode de la maladie à virus Ebola », a précisé le ministre, avait été localisé dans la zone de santé de Biena, dans le Nord-Kivu (Est).
Le village de Biena relève du territoire de Butembo, « l’un des épicentres de la précédente épidémie d’Ebola dans l’est de la RD Congo ». « Des épidémiologistes de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) sont en train d’enquêter sur place » dans cet endroit où « plus de 70 contacts ont été identifiés », a notifié le bureau Afrique de l’OMS dans un communiqué. Poursuivant, l’OMS ajoute que « la désinfection des sites visités par le patient est également en cours ».
La maladie à virus Ebola (autrefois appelée aussi fièvre hémorragique à virus Ebola) est une maladie grave, souvent mortelle chez l’homme.
Le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine.
La première épidémie de virus Ebola de 2018 en République démocratique du Congo était « une épidémie s’étant déroulée du 8 mai 2018 au 24 juillet 2018 ». Elle a commencé « dans le nord-ouest du pays par le décès suspect de 17 personnes qui présentaient des symptômes faisant penser à la maladie à Ebola ».
Oumpounini MANDOBIGA (stagiaire)