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Vingt-cinq militaires ont été condamnés à mort, le mercredi 3 juillet 2024, pour «fuite devant l’ennemi» et «dissipation de munitions de guerre», entre autres chefs d’accusations, en République démocratique du Congo (RDC) par la justice militaire.
Les faits, selon la justice militaire de la République démocratique du Congo (RDC) se sont produits dans l’est du pays où l’armée nationale congolaise et ses milices alliées combattent, depuis trois ans, la rébellion du Mouvement 23 (M23) dans la province du Nord-Kivu, zone frontalière avec le Rwanda et l’Ouganda. De ce fait, des peines ont été prononcées, le mercredi 3 juillet 2024, à Mutembo, ville commerciale de l’est du pays, à la suite d’un jugement de ces faits.
En effet, 25 soldats de rangs congolais ont écopé la peine capitale pour avoir fui face à la progression des rebelles du M 23 qui se sont emparés de nouvelles villes dans les zones situées dans l’Est de la RDC. Un jugement rendu suite à une procédure de flagrance.
«Violation des consignes» et «vol», ont été également retenus comme chefs d’accusation contre ces 25 soldats par la justice militaire congolaise.
Au départ, ce sont 31 prévenus dont 27 soldats et quatre femmes (des épouses de militaires) qui ont été, sur cette affaire, devant les juges du tribunal militaire de garnison de Butembo dans la province du Nord-Kivu. Ces dernières ont été acquittées pour faute de preuve.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
