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RDC: 37 condamnés à mort dont six étrangers pour «tentative de coup d’Etat»

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Trente-sept personnes, dont six étrangers, ont été condamnées à mort, le vendredi 13 septembre 2024, en République démocratique du Congo (RDC) dans une affaire de «tentative de coup d’Etat» remontant à mi-mai dernier.

Au total, 37 personnes ont écopé, le vendredi 13 septembre 2024, en République démocratique du Congo (RDC), d’une condamnation à mort pour «tentative de coup d’Etat», selon un tribunal militaire de Kinshasa.

«Le tribunal prononce la peine la plus forte: la peine de mort», a affirmé son président, le major Freddy Ehume. Un tribunal qui a siégé dans la prison militaire de Ndolo, un des quartiers de la capitale congolaise.

Parmi les condamnés figurent six nationalités étrangères dont trois Américains nés aux Etats-Unis ainsi qu’un Belge, un Britannique et un Canadien.  Ces derniers sont des Congolais naturalisés.

En vigueur depuis 2003, en effet, le pouvoir de Kinshasa, a levé, en mars 2024, un moratoire sur l’exécution de la peine capitale qui disait cibler notamment les militaires accusés de trahison. Une décision qui a refait surface dans un contexte de rébellion armée avec le voisin rwandais dans l’Est du pays.

Sur 51 accusés au total, 14 ont été acquittés, car l’instruction a démontré qu’ils n’avaient «aucun lien» avec l’affaire, a déclaré la juridiction.

Du côté de la défense, les avocats ont révélé leur intention de déposer un recours dans un délai légal de cinq jours afin de dénoncer «une décision honteuse teintée de mauvaise foi».

Pour rappel, le 19 mai dernier, plusieurs dizaines d’hommes armés avaient attaqué le domicile de l’ancien ministre congolais de l’Economie, Vital Kamerhe, devenu depuis président de l’Assemblée nationale de RDC. Deux policiers commis à sa garde y avaient été tués.

A la tête du commando composé d’une quarantaine d’assaillants, se plaçait Christian Malanga, un Congolais de 41 ans résidant aux Etats-Unis. Ce dernier sera éliminé avec trois autres de ses compagnons, selon l’armée, dont le porte-parole avait jadis parlé de «tentative de coup d’Etat étouffée dans l’œuf».

Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)