Huit personnes dont trois femmes ont été tuées, le lundi 19 février 2024, dans la Beni, une région de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), selon un responsable administratif sur place.
Ce sont trois femmes parmi les huit personnes qui ont été tuées, dans la soirée du lundi 19 février 2024, dans la circonscription régionale de Béni, ville de l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), selon le responsable administratif de la région, Sabiti Njiamoja.
«Huit personnes, dont trois femmes, ont été tuées», a déclaré l’administrateur congolais.
«Nous appelons nos militaires à prendre leurs responsabilités, car ces derniers temps, il y a activisme des ADF dans Eringeti, Kainama et Kokola», a-t-il poursuivi.
Par ailleurs, Sabiti Njiamoja a ajouté que l’armée congolaise mène, à présent, des patrouilles de sécurité dans ces deux localités de l’extrême Nord de la province du Nord-Kivu, en bordure de la forêt de l’Ituri, près de l’Ouganda.
Pour rappel, les Forces démocratiques alliées (ADF en anglais), un groupe rebelle ougandais et aujourd’hui affilié à l’État islamique, se sont implantés depuis le milieu des années 1990 dans l’Est de la RDC où ils tuent des milliers de civils. Plus récemment, le 6 février dernier, une présumée attaque a été attribuée à ce groupe. Elle avait fait onze morts.
Toujours sur le sujet de la sécurité nationale, des manifestants anti-Rwanda sur le sol congolais ont brûlé, le lundi 19 février 2024, les drapeaux de pays occidentaux dont celui des États-Unis, de la France, de l’Union européenne ou encore de la Pologne à Goma, ville située dans l’Est de la RDC. Ils les accusent tous de soutenir Kigali à travers la rébellion du Mouvement du 23 mars, plus connu sous l’acronyme M23, selon l’Agence France Presse.
Par Lassané SAWADOGO (Stagiaire)
